Planète Thiéfaine

[DROÏDE]

Je l' attend même si je n' ai pas encore fini de lire ton premier ouvrage à cause d' un sérieux débordement dans mon emploi du temps.

Mais je le finirai, promis juré! car il me plait bien.

Bye, mon brave Doc!

[lilith051]

salut Doc,
si tu tu ne vois pas la nécessité pour toi d' écrire ce 2ème livre, moi je la vois pour moi.

mais j' espere tout de même que tu as trouvé une nécessité pour toi aussi.

[nath]

Quand écrire devient une nécessité on appelle ça un remède, une drogue... J'irais plus loin : l'écriture permet de guérir ou de remplacer.
Nath.

[Karen]

La vision que je m'en fait est comme un essaim qui se forme et ne cesse de grossir pour se rendre (par la face nord peut-être ?) dans les gouffres de l'enfer...

Devinez qui est le roi ?

Bonne journée,

Karen.

[nath]

c'est clair que nous ne sommes pas éternels et heureusement, imaginez le malheur !
Mais, Doc, je continue de penser que l'écriture est un exutoire, elle permet de sortir de soi, sinon à quoi bon...
Quand au sens d'une vie, il ne dépend pas essentiellement d'une personne où alors d'une égoïste. Nous faisons des choix et l'utopie n'a rien à voir là-dedans. Un choix, même le meilleur, reste limité. Ne dit-on pas la liberté des uns commence où s'arrête celle des autres.
Nath.

[lilith051]

je ne pense pas que l' écriture soit un remède, on ne guerit pas en ecrivant.
certe celà peut soulager certain, mais de là à les soigner non.

dans le service où je suis actuellement en stage (service psychiatrique), on ne peut pas soigner les gens par l' écriture, en tout cas en ce qui concerne les psychotiques.

pour les névrotiques ca peut les aider, les soulager mais pas les guerir.

et les états limites, qui sont plus que compliqués, j' ai l' impression que les services psychiatriques ne peuvent pas grand chose pour eux.

ce sont des services de soins super interressant, mais c' est là qu' on se rend compte que l' on ne peut pas faire grand chose pour aider cette population de malades.

en tant qu' humain je veux dire, sans tomber dans le cadre du professionnalisme.

enfin en ce qui me concerne, je me sens completement démunie face à ces patients, qu' ils soient psychotiques, névrotiques ou borderline.

est- ce la peur?

ce qui est étrange c' est qu' on se retrouve en chacun d' eux.
est-ce qu' être normopathe c' est être un peu psychotique, un peu névrotique et un peu borderline?

enfin c' est le genre de question que je pourrais me permettre de poser à l' équpie soignante, au risque de recevoir encore une salle note à la fin de mon stage

[lilith051]

en effet je suis une futur DE et je compte bien me diriger dans le secteur psychiatriaque malgré que je ne sois pas tout à fait d' accord avec leur fonctionnement.

elles et ils ne travaillent pas comme je le pensais ( les IDE et psychiatres aussi d' ailleurs), je me faisais une autre idée du rôle que l' on peut avoir en psychiatrie et du système.
alors est- ce que je suis vraiment faite pour travailler dans ce milieu ou non ?
est- ce que j' y comprends rien?

en tout cas, ils ne travaillent pas comme je l' esperais et je doute de l' aide qu' ils peuvent apporter aux patients.
à part la pharmacologie qui parait plus au moins efficace, en tout cas qui soulage les symptômes, je n' ai pas l' impression que les entretiens et autres activités soit disant thérapeutiques apprtent une quelconque aide aux patients.

je crois surtout que ca apporte plus auw soignant...
enfin je n' ai peut être pas encore assez d' expérience dans ce domaine, mais ca me passionne vraiment.

et tout les conseils sont bon à prendre

[BlancheNeige]

Juste comme ça en passant, je voulais dire que Zola (écrivain de son état), était lui -aussi- bardé de T.O.Cs, et que l'écriture ne l'en soulageait pas le moins du monde

[lilith051]

ce que je voulais dire c' est que l' écriture ne soulage pas la pathologie certes.
mais ca peut soulager un peu l' esprit