Planète Thiéfaine

[thomas]

Vaste sujet

Poésie : A la base, l'art de faire des vers. La poésie reste, selon moi, l'expression du rêve, l'imagination condensée dans un exercice de style.

But du poéte : Evacuer un imaginaire débordant, triturer les mots et la syntaxe, travailler les mots et les emboiter, de la mécanique du langage.

Votre but en lisant de la poésie : M'évader par les sensations que la poésie apporte en quelques vers. Me pousser à développer mon imaginaire. Et déplier (n'est ce pas cher Lunar) le texte pour en faire ressortir une explication possible.

C'est court et faudrait pouvoir développer

Bonne journée Le Doc., bonne journée à toutes et à tous

[thomas]

C'est néanmoins deux choses différente. Pour moi, le texte je le lis pour m'évader, mais lorsque ce même texte, poème, en l'occurence, me plaît beaucoup, j'ai tendance à vouloir le triturer pour voir ce qui en ressort, de manière logique.
J'ai donc deux approches, non contradictoires, mais qui m'amène des sensations diverses.
Donc, oui, je sors de l'imaginaire, pour mieux y retourner avec ce que j'ai déplié... agagaga, je rame un peu, en même temps, sur un fleuve c'est normal.
*
Juste une chose, pour peut être expliquer ma réponse, je l'ai déjà dis ailleurs, je suis très "physique" avec un poème, j'aime qu'il me fasse quelque chose dans la tronche ou le corps, faut qu'il me remue pour que je puisse l'apprécier.
Mais là, on s'élogne, on s'éloigne

[thomas]

L'imaginaire est certes création, mais l'imaginaire est un mode de pensée onirique où la création n'apparait que sous une forme "débridée", sans véritable sens, or, il me semble que la poésie, même si elle est le reflet de l'imaginaire, a un sens. L'auteur écrit pour les autres, or s'il ne laisse que son imaginaire, il ne pourra offrir aux autres son oeuvre que dans une forme trop dépouillée pour être lisible.
L'écriture automatique, en quelque sorte, quoique déjà, il y a un semblant de sens. Me semble-t -il
Il est possible de comprendre l'imaginaire de l'autre dans la poésie, car elle retranscris l'imaginaire de l'autre, elle l'enveloppe souvent, mais il apparaît sur le papier...

En faisant le tri sélectif, les poétes seraient des éboueurs en mal de déchets, ou peut être d'imagination...Allez savoir

[satyros]

[thomas]

Cher Doc,
Bien sûr que le rêve a un sens, je ne vais pas lutter contre toi sur ce sujet, tu es plus calé. Bref, après cette basse flatterie.
Ce que je veux dire, c'est que le rêve et l'imaginaire ont un sens débridé et segmenté.
Mais il perd son sens à qui ne fait pas revenir son ami Sigmund auprès de lui, donc, le poète travaille son imaginaire dans un "carcan" syntaxique, donc, l'imaginaire perd de sa puissance de création pure, pour s'offrir en pature au travail de l'auteur....et aux lecteurs

Je ne fais pas de neurologie.

bien pour le tri sélectif, c'est un pas de plus pour un monde plus propre

[thomas]

La poésie travestit l'imaginaire par le simple fait de l'écrire. Mais l'imaginaire n'est pas réalité....
Salut le Doc

[thomas]

ou alors, pouvons nous mettre la réalité en poème, glups, j'ai mal aux cheveux moi ce matin....

[thomas]

et comme les viets, on va gagner, désolé, pour ta Patrie

[thomas]

surtout qu'Adrienne à été élevée, et peu de personne le sait, par les entraineurs des nageuses est allemandes, aux hormones, alors Rocky, il peut aller se recoucher
Fais attention à ne pas t'autoarroser

[thomas]

Va pas te couper avant ton arrivée au pouvoir
et fais attention à la matrice
En même temps, je suis pour béatification de Adrienne, rien que pour avoir supporter autant de film avec Stallonne

[thomas]

Faut pas oublier d'enlever la cendre

[thomas]

et les pouet ne manqueront pas de décerner le prix du meilleur cuisinier même lent, même dru

[thomas]

Ne déplorez pas, ne déplorez, que restera t il sinon, quelques fayots à l'abandon, pleurant dans une sauce figée, que deviendront ils. Je pose la question, mais est elle plus sotte que grenue

[thomas]

les pieds palmés, au pas de l'oie, ou pas de lois, au choix

[Karen]

Bonjour Docky, aux habitants de la planète,

Je crois que l'on ne choisit pas d'écrire de la poésie. C'est comme une force qui oblige. Pareil à cette force animale et surhumaine qui envahit la femme lors de la mise au monde d'un nouveau-né. Dans l'accouchement il y a, au passage de l'enfant, cette même force ou il n'y a plus de contrôle et qui permet l'expulsion. C'est pathologique ce besoin qu'est d'écrire. Notre propre poésie est le miroir de notre inconscient. La poésie c'est à la fois donner une existence aux choses en les nommant. C'est voir différemment, c'est avoir la possibilité de dire les choses autrement. C'est le langage des émotions qui nous trouble. Il faut savoir la ressentir car la poésie est ainsi. Son langage n'a pas pour objet de faire seulement passer un message mais également de faire ressentir au lecteur "quelque chose" de l'ordre de l'invisible, du sensible, de l'indicible. Mélange subtil entre rythmes, son, images, la poésie est un langage particulier auquel le poète avec les mots pour seul outils cherche sans cesse à donner un souffle nouveau. La mort, la nature, l'amour reviennent sans cesse hanter les poètes. C'est par l'écriture poétique que l'on se permet de libérer nos sentiments, de retranscrire les émotions, le silence, l'indicible en faisant avant tout appel aux sens. Elle véhicule la violence et la colère comme la douceur et la mélancolie et la thématique des poèmes existants recouvre sans doute toute la diversité des exprériences et des sentiments humains. Nous vivons toutes expérience à travers le langage puisque nous sommes humain par le langage, la poésie est un moyen pour l'homme de mieux comprendre en l'exprimant, son rapport au monde mais aussi de rendre compte au plus juste de son expérience. Grâce à se langage intime, qui lui est tout à fait propre, le poète parvient paradoxalement à exprimer la vérité de l'humaine condition. Elle n'est pas une activité futile, mais bel et bien une expérience fondamentale de liberté.

Mais sans doute que, Docky, tu as raison dans ton propre raisonnement. Chacun doit chercher sa vérité là ou bon lui semble.

Bonne journée,

Karen.