Planète Thiéfaine

[trompette]

Doc tu es un beautiful loser

Dans un monde où tout s’achète et tout se vend, les beautiful losers
n’ont rien à perdre. Ils prennent tous les risques, refusent les plans de carrière, passent pour des fous mais au bout du compte, ils inventent le monde de demain. Ils sont les derniers hommes libres! Pour raconter l’épopée de ces perdants magnifiques, il fallait mettre les bouchées doubles. En deux épisodes, grandeur et la décadence de ces héros malgré eux.

Infréquentable comme Robert Jonhson qui se vantait d'avoir signé un pacte avec le diable dans les années 30, et qu'on sacre aujourd'hui "génie du blues"…Ou déglingué à la manière de l’inventeur du psychobilly Hasil Adkins, mort sans un rond dans sa caravane, idole de Motorhead, de Marilyn Manson ou des Cramps, le beautiful loser est la pile atomique de la musique. Dans les fifties, le perdant magnifique donne ses lettres d'infamie au Sex, Drugs and Rock'n Roll. Les punks en font leur héros. En se brûlant les ailes, le beautiful loser fascine des générations entières. A chaque époque son icône

[Karen]

Et un nihiliste aussi

[thomas]

Quel pied

[thomas]

Tant que tu n'es pas gauche

[thomas]

je resterais gauche malgré tout, indéfinissable et gauche, anisé et heureux, fiévreux et parfois, je me l'admets, adroit

[nath]

c'était bon !