Planète Thiéfaine

[Karen]

Leçon de vie,
Paroles d'une passionnée,
Parce qu'une vie sans passion
C'est une vie sans raison...

A l'artiste,
A celle ou celui qui me lira,
A Jean Théfaine également,

Car c'est de sa plume légère qu'il nous invite à prendre part à ce somptueux voyage. Celui qui commence par un mystérieux chemin et qui porte en son bitume, sa terre et sa verdure les empreintes d'un Artiste voyageur clandestin venu d'ailleurs. Une trajectoire semée d'embûches, certes, mais de bouquets aussi et pas seulement sinueux car toute sa flamme est là, qui le destine. Cette Olympique qui nous apporte la possibilité d'une clarté dans nos nuits embrumées.

Voici donc un ouvrage romanesque tant attendu pour beaucoup d'entre nous retraçant l'existence d'un homme à la pompe remplie de tendresse et d'amour. Ce coeur qui saigne blessé par l'incompréhension, l'injustice et surtout l'imprudence d'un monde perdu qui n'est plus. Ô ne sentez-vous pas toutes ces émotions qui prennent formes déjà à ce regard que je porte envers cette reliure devenue pour moi d'un simple coup d'oeil toute une sensibilité qui remue et qui me fait passer des larmes aux rires puis des rires aux larmes à travers la vie de l'artiste qui s'offre à nous pudiquement mais dans les limites d'une prudence calculée. J'y découvre un cheminement sobre plein de simplicité et d'Histoire qui grandit notre savoir et qui fait toute la plaisance d'une lecture sans interruption futile. Dés lors on ne lis pas seulement, mais on se délecte de ces mots un peu comme lorsque l'on se régale d'un fruit bien mûr que l'on croque avec délicatesse pour mieux en savourer ses parfums. Puis soudain c'est toute une nature morte qui prend vie. Des fôrets couvertes de tempêtes. La splendeur d'un ciel bleuté au soleil rayonnant qui fait notre chaleur. Les perles d'orages... Les larmes de pluies... Voilà dans ce volume toute la météorologie d'un homme qui ère avec force pour faire vivre ses convictions, donner forme à ses rêves, un sens à ses ambitions, ses idées, son enthousiasme, sa révolte qu'il revendique encore et toujours. Ce voyageur solitaire semble être d'une compassion sans limite et surtout en moi la compensation certaine d'une main souvent plongée dans les chocolats et autres bêtises sucrées pour mieux soulager mes angoisses. Toutes ses toiles imaginées en chacun de nous sont la métamorphose de son verbe. Libre à chacun cette fois de voir toutes la diversité de ses différentes scènes colorées. Hubert, c'est le mouvement réinventé, c'est une belle leçon de vie menée avec courage. C'est l'invisible qui se dissipe dans nos mémoires pour mieux panser nos plaies. Maintenant tu gagnes les océans et tu ne marches plus mais mieux encore, tu prends ton envol. D'une liberté toute autre, tes mesures se drapent de Rouge et j'aime terriblement cet oiseau rare qui de son bec m'appel à l'unisson. De mon enfer ténébreux, ma grotte insoumise, toi l'océan de mes rêves poétiques, toi les joies dans mon malheur désorienté, dans mes repères assassinés. Tu fredonnes la vie en noire par élégance et c'est comme ça que tu retrouves nos joies enfouies.

Jour d'orages, c'est un chemin aux mille et un tableaux partant d'une petite enfance troublée à toute cette jeunesse inépuisable qui vit en toi. Cette montée par la face sud que tu franchis d'une envolée sauvage pour d'autres illuminations internes de nos amplifications futures. Ce pas reculé d'une poésie qui avance.

Karen.

[Camelia]

Merci Karen

[BloodyMan]

belle prose Karen

par contre j'ai du mal à m'enthousiasmer en lisant ce livre

[Mélusine]

Ouais, merci Karen

[BlancheNeige]

C'est très touchant comme vision. Contente de voir que le livre ta si joliement inspirée. J'aurais presqu'envie de m'y replonger après ça. Pas maintenant en tous cas.
Bise à toi Karen si tu acceptes bien sûr que le t'embrasse.