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Planète Thiéfaine Discussion générale sur le chanteur rock Hubert-Félix Thiéfaine
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nadia
Inscrit le: 18 Nov 2005 Messages: 3 Localisation: GARDANNE 13
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Posté le: 18 Nov 2005, 10:18 Sujet du message: nadia |
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comme un bateau ivre les poetes atteristent otus un jours ou l(autre a marseille la plus orientale des villes francaises preuvre antonin y est nee louise michel y est morte arthur y est passe et moi j'y suis nee |
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BlancheNeige

Inscrit le: 10 Oct 2005 Messages: 675 Localisation: Région parisienne
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Posté le: 18 Nov 2005, 11:44 Sujet du message: Peut être |
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Dire merci de temps en temps je trouve ça plutôt agréable surtout si on a effectivement passé un bon moment. Pour ma part c'est mon cas, alors je trouve assez courtois de le dire
De plus ce n'est pas si souvent. Je suis plutôt de ces gens qui ont du mal à remercier, et qui sont mal à l'aise lorsqu'ils sont touchés.
Bonne journée à toi et bonne lecture à nous par la suite je l'espère  |
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Kris
Inscrit le: 01 Mar 2005 Messages: 312
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Posté le: 18 Nov 2005, 14:29 Sujet du message: |
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Grain de sable, point !
Rassure-moi, point, t'abandonne pas si facilement ?????  |
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The Shrike
Inscrit le: 15 Sep 2005 Messages: 5 Localisation: Banlieue
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Posté le: 19 Nov 2005, 14:43 Sujet du message: |
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Grain de sel s'est auto-détruit
Pourquoi tant de haine envers soi-même ?
A-t-il laissé une épitaphe pour expliquer son malheur ?
C'est triste de voir partir des gens qu'on avait plaisir à lire.
Grain, repasse-nous voir de temps en temps, on n'aime pas perdre des amis.
So long... |
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DROÏDE

Inscrit le: 08 Aoû 2006 Messages: 861 Localisation: Liège(Belgique)
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Posté le: 14 Aoû 2006, 14:11 Sujet du message: |
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En lisant cette rubrique, un de vos propos a attiré mon attention.
Quelqu' un a parlé de réincarnation, moi j' y crois! Et comme on compare souvent H.F.T. à Rimbaud, on peut se poser la question!
J' ai vu qlq photos de Rimbaud & j' ai été frappé par l' expression de son regard dont j' ai fait le rapprochement avec celle de Thiefaine.
Je ne veux pas sous-entendre que Thiefaine & Rimbaud seraient un seul esprit dans 2 corps différents, non, je ne crois pas que H.F.T. soit la réincarnation de Rimbaud, mais qui sait!
Je me pose avant tout la question, y aurait-il un lien spirituel entre Rimbaud & H.F.T.? je sais personne ne peut répondre à ça.
Mais ne dit-on pas que les yeux sont le mirroir de l' âme?
Ca mérite peut-être une réflexion, qu' en pensez-vous?  |
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Flo
Inscrit le: 13 Avr 2006 Messages: 97 Localisation: Boulogne-sur-Mer
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Posté le: 14 Aoû 2006, 15:20 Sujet du message: |
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Entous cas thiéfaine a deux jambes... , bon d'accord c'est nul !  |
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DROÏDE

Inscrit le: 08 Aoû 2006 Messages: 861 Localisation: Liège(Belgique)
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Posté le: 14 Aoû 2006, 17:02 Sujet du message: |
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Non, non, Flo, elle est pas mal ta p'tite vanne.
C' est p'tet plutôt ma question qui est nulle.
Est-ce que Dieu est inscrit sur Planète Thiefaine? Si oui, qu' il me réponde.  |
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mandarine
Inscrit le: 31 Mar 2006 Messages: 19
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Posté le: 14 Aoû 2006, 19:23 Sujet du message: |
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Droïde, les Dieux sont pas très bavards  |
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mandarine
Inscrit le: 31 Mar 2006 Messages: 19
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Posté le: 14 Aoû 2006, 19:28 Sujet du message: |
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par contre la réincarnation m'plaît bien |
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lilith051

Inscrit le: 16 Sep 2005 Messages: 551 Localisation: dans un reve, un monde meilleur
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Posté le: 09 Mar 2007, 21:06 Sujet du message: |
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salut Bloodyman,
tu veux savoir ce qu' on en pense viens le 31/03 à Paris.
va voir sur "discution ouverte" dans la topic "réunion Thiefaine"
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Tommie

Inscrit le: 17 Fév 2007 Messages: 752 Localisation: quelque part sous la lune
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Posté le: 15 Avr 2007, 00:45 Sujet du message: |
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31 mars 2007, A l'invitation de l'Association rencontres Européennes- Europoésie. Thiéfaine, poète rockeur...
Petit travail personnel sur la chanson "syndrome albatros", Présentation à remettre dans le contexte de cette réunion...
Syndrome albatros
Pour le côté scolaire de la chose, mais surtout de part l'histoire égrenée à travers le texte, et le rythme de la musique (un peu dépouillée et lancinante), on peut faire un découpage logique qui nous mène à un poème de trente-deux alexandrins ordonnés par strophes de quatre. Ce qui, malgré une présentation non "classique" du texte dans le livret du CD, peut faire penser que Thiéfaine a sué autant sur la forme que sur le fond.
Une façon peut-être pour lui de rendre hommage à ses prédécesseurs illustres (Rimbaud, Artaud, Lautréamont, etc...) dont Baudelaire, qui est ici et d'emblée mis en avant, tant par le rapprochement que l'on peut faire avec son poème L'albatros, que par le travail que celui-ci a produit sur les concepts de symbolisme et de modernité.
Une modernité et un symbolisme que Thiéfaine manipule avec brio, décrivant le monde dans sa réalité la plus crue, se faisant prospecteur des mystères étouffants de notre existence.
Comme nombre de ses chansons, syndrome albatros est un texte très riche. Métaphore, allégorie... Thiéfaine utilise à merveille le matériel dont il dispose pour faire passer ses idées et ses sentiments. Esthétisme, savoir, et affects y sont indissociables.
Je me propose d'en faire ici une "ré-écriture" personnelle, en y mélant tant les notions qui y sont évoquées que mon propre ressenti. Avec l'espoir de ne pas taper trop loin de ce que Hubert avait à l'esprit en composant ce petit chef-d'oeuvre...
" L'humanité s'englue dans la misère et chaque homme a la sienne propre. Comment échapper, si c'est possible, à ces maux qui nous tenaillent, souvent inconsciemment, pour ne pas trop en souffrir ? Nombre
d'entre nous se perdent, par moments ou pour toujours, dans des tentatives vaines de fuir ce qu'ils sont ou croient être. Et par là même s'enfoncent encore plus dans ce marasme.
Que cherchent-ils exactement ? Que font-ils là ? Silhouettes déambulant entre obscurité et lumière, entre pseudos paradis artificiels et espoirs d'amour, entre cruauté vengeresse et bienséance.
La misérable condition humaine est côtée sur les places boursières, pendant que les usines crachent leurs flots d'humains asservis et étouffés par les fumées sombres et âcres qui leur dissimulent la vue et l'entendement.
Depuis toujours ils luttent contre les souffrances et les carcans, tant à leur petit niveau d'enfants puis d'adultes, qu'au niveau de l'humanité toute entière. Y'aurait-il là un cheminement collectif incontournable ?
Mais toujours ils s'y prennent de travers, s'égarant dans des solutions qui n'en sont pas, parfois améliorant un mécanisme, un bout de leur vie, le plus souvent s'enfonçant plus loin dans l'erreur. Toute bifurcation est bonne à suivre, l'éphémère (baise, drogue, jeu de l'autruche...) le disputant à la constance (désespoir, luttes, guerres...).
Les hommes se ferment sur eux-mêmes, créant des "corporations" antagonistes, ennemies, et la planête devient un agglomérat de groupes et sous-groupes qui se cherchent, s'affrontent, se découvrent, s'espèrent. Mais finalement il y a plus de sang et de larmes, de cendres et de staccatos, que d'amour véritable et d'espoir accessible.
Se pourrait-il qu'ils aient pris goût au morbide, à exhiber ainsi leurs corps de survivants, leurs âmes malmenées, et leurs noms gravés sur des stèles ?
Les mots qui décrivent, accusent, pointent le mal, ouvrent un morceau d'âme, sont insupportables pour ces hommes incapables de briser leurs chaînes...
Le poète, celui qui ne peut vivre sans les mots, est lâché dans la fosse. Se perdant ici ou là, il s'enivre à en vomir, de cette déchéance, de cette souffreteuse file d'attente rampant vers nulle part. Lui aussi pris dans l'étau de la souffrance et de ses dérives, il parvient néammoins à prendre un peu de distance.
Pour se protéger, ne pas se laisser engloutir, il se veut autant, sinon plus, observateur et narrateur, que sujet-objet de cette noirceur collante. Alors il s'écarte un peu, ordonne les mots comme les autres enfilent leurs perles. Il s'épanche sur le papier, dénonçant ce qu'il voit, pleurant ses sentiments, rêvant ses chimères, crachant son venin. Et jette au vent des mortels son alphabet multicolor.
Mais le commun, lui, ne peut supporter ce tableau. Ces vers, quand ils les comprennent, sont des giffles, des instruments chirurgicaux d'introspection, des empêcheurs de tourner rond.
Pour qui se prend-il ce scribouillard moralisateur, ce bohémien rêveur, ce guerrier sans armée ? Qu'il est ridicule et pathétique ce clown sans nez rouge, aux sketchs qui ne riment à rien !
Espère t-il faire le pain sans farine, conduire des troupes sans sifflet, et gagner sans monnaie ?
Non, vraiment, cet homme n'a rien à faire ici, il n'est pas utile. Qu'il aille au diable avec ses facéties verbales et ses figures de style !
Incompris et insoumis, dépité, sentant le vent mauvais, le poète se retire, en quête d'une terre promise aux seuls élus de l'immortalité. Le poète abandonne les humains indignes pour mieux retrouver sa splendeur...
Il quitte le bas monde et s'envole haut dans le ciel, exécutant un dernier baroud d'honneur. Et à mesure qu'il approche de l'astre créateur, il se débarrasse par lambeaux de sa prison charnelle et de ses stigmates de mortel. Des tentacules ardents l'enveloppent et le bercent. C'est le Père régénérateur qui l'accueille dans sa matrice.
L'amour se fait si brûlant que soudain il s'embrase. Avides érections, les flammes le lèchent et le transpercent. Et lui rit et pleure, jubile et agonise. Dans sa gorge les sanglots se font tonnerre, il éructe l'ordinaire et l'impur, et pisse une extase de braises.
Souvain tout s'apaise. Des cendres odorantes et cotonneuses un petit être s'éveille. C'est l'enfant du Soleil, l'âme du poète. Créature pure et majestueuse, elle déploie ses ailes scintillantes de mille reflets écarlates et part explorer, de son élégante envergure, la mystères de sa quête renée. Et son ombre éclaire parfois le ciel des damnés.
Désentravé, il plane dans la lumière douce et protectrice, et goûte la liberté de celui qu'on ne peut baillonner. Mais toujours il souffre d'être unique, et espère dans l'Océan fantastique trouver un autre lui. Un être mythique peut-être, qui, de ses palais aquatiques, l'enchantera de mille rimes..."
Syndrome albatros est-il seulement un hommage à Baudelaire et aux poètes maudits ? Peut-on supposer que Thiéfaine aurait pu souffrir du "complexe de l'albatros" s'il n'avait été sauvé par la magie des mots et l'insoumission ?
Freud a écrit : " De tout temps, ceux qui avaient quelque chose à dire et ne pouvaient le dire sans danger, se coiffèrent du bonnet du fou..." .
On pourrait aller beaucoup plus loin dans " l'analyse" du texte en s'attardant dans les méandres de chaque notion qui en ressort (le symbolisme du feu, du mythe du phénix, de l'androgynie, la condition humaine, la solitude du poète, etc...). Mais là, libre à chacun de fixer ses propres limites dans l'investigation.
S'il me semble important de savoir un peu de quoi il retourne au juste pour mieux apprécier la subtilité des textes de Thiéfaine, il ne faut pas en négliger le ressenti très personnel que chacun peut en éprouver. Le plaisir et l'adhésion sont avant tout peut-être là...
A ce sujet, Thiéfaine a dit récemment, à l'occasion de la sortie de la bande dessinée illustrant certaines de ses chansons : " C'est toujours interressant de voir comment les autres interprètent mon univers. A chaque écoute, quelqu'un s'imagine mes textes de manière personnelle et différente."
Et parceque ce n'est pas hors sujet, et surtout pour le plaisir, je me permets d'aller divaguer vers une chanson qui s'appelle " Autorisation de délirer" :
"nous voilà de nouveau branchés sur le hasard
avec des générateurs diesel à la place du coeur
et des pompes
refoulantes au niveau des idées.../... le vent souffle
à travers
nos crânes i.t.t. océanic couleurs !.../... à la page 144
de leur programme, la petite cover-girl emballée
sous cellophane s'envoie en l'air à l'ajax w.c. .../...
orgie de silence et de propreté où celui qui aurait encore
quelque chose à dire préfère se taire plutôt que d'avoir
à utiliser leurs formulaires d'autorisation de délirer...
... demain, nous reviendrons avec des révolvers au bout
de nos yeux morts..."
Tommie |
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Tommie

Inscrit le: 17 Fév 2007 Messages: 752 Localisation: quelque part sous la lune
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Posté le: 15 Avr 2007, 01:02 Sujet du message: |
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Voilà, j'ai réussi mon copier-coller et vous livre ainsi le fruit de mon travail. Vos critiques sont les bienvenues même si j'appréhende un peu beaucoup l'avis des plus "qualifiés" d'entre vous
Ca n'a rien d'une thèse. J'ai écrit ce topo en gardant à l'esprit le cadre de cette réunion, et en faisant avec mes petits moyens
Cela dit, si le fond est contestable, j'aime bien la façon dont je m'y suis prise pour la forme. Cette idée de "ré-écriture" me semblait bonne pour faire passer le "message"  |
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nath

Inscrit le: 05 Jan 2006 Messages: 498 Localisation: Beauvais
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Posté le: 15 Avr 2007, 09:38 Sujet du message: |
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Tommie,
Je vois que tu as utilisé ton formulaire, c'est très bien.
J'aime beaucoup ta prose. Quel talent !
Ca se laisse lire sans entrave, ça coule comme une eau limpide (et non polluée) en plein soleil d'été ; ça enchante les oreilles, ça rafraîchit et ça réchauffe en même temps...
J'aime beaucoup ta comparaison d'un poème à un collier de perles ; ça ramène à l'image d'un chapelet égrainant les prières... Puissent ses graines faire germer des fleurs aussi merveilleuses quele bouquet que tu viens de nous offrir.
Alors, je dirais deux mots : bravo et merci.
Nath qui t'embrasse très fort. |
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f756du720310
Inscrit le: 21 Fév 2007 Messages: 72
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Posté le: 15 Avr 2007, 10:49 Sujet du message: |
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Le Doc. a écrit: |
Un futur présidentiable a dit récemment aussi une " grosse connerie ", doux euphémisme, animée peut-être d'une intention louable Question : " comprendre la déraison de l'autre.." , je le cite en raccourci il est vrai :
Arrow " il y a probablement un gène de la pédophilie.. "... ( N.S )
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Les tentatives de rapprochement entre le gènes et le comportement humain ne datent pas d'aujourd'hui.
Déjà en 1899, [url="http://fr.wikipedia.org/wiki/Magnus_Hirschfeld"]Magnus Hirschfeld[/url], avançait l'hypothèse que l'homosexualité était innée.
On devrait sans doute réserver ce genre de réflexions aux scientifiques me direz-vous, mais leur crédibilité en avait déjà pris un coup en 1993 lorsque des chercheurs américains en génétique ont à leur tour tenté d'expliquer les causes de l'homosexualité.
La "politique" ne représente-t-elle pas "l'ensemble des affaires publiques" ?
Si la pédophilie, le suicide, l'homosexualité, etc... ne font pas partie des affaires publiques, alors Nicolas Sarkozy aurait dû fermer sa g*****
Dans le cas contraire, même s'il a eu tort d'en parler en période de campagne présidentielle, je pense qu'il a eu raison de montrer qu'il s'intéressait aux faits de société. Son problème, c'est qu'il croit avoir réponse à tout, en toute "créditude". Reste à espérer que ce comportement ne soit pas inscrit dans ses gènes ...
Arnaud |
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nath

Inscrit le: 05 Jan 2006 Messages: 498 Localisation: Beauvais
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Posté le: 15 Avr 2007, 12:52 Sujet du message: |
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Arrêtez de parler politique vous allez tout gâcher  |
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