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Planète Thiéfaine Discussion générale sur le chanteur rock Hubert-Félix Thiéfaine
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Tonton Nestor
Inscrit le: 19 Sep 2005 Messages: 163 Localisation: Quand on me cherche, on me trouve...
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Posté le: 25 Nov 2005, 21:24 Sujet du message: Musique et internet |
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Voici un excellent article que j'ai trouvé sur ce site : http://www.obskure.com/fr/edito.php
Il est très bien écrit, et le mérite déclarer ce débat d'un jour nouveau. Au passage, pour ceux qui ne seraient pas au courant le fameux texte de loi devant être voté le 23 décembre est vrai, et devrait être voté sans contestation de la part des députés.
Digital Rights Management, Copy Control, Rootkit, C.L.U.F...
Il faudra bientôt un double doctorat en informatique et en droit pour pouvoir écouter de la musique. De quoi rebuter net à l'acte d'achat, à moins de vouloir s'engager dans un cycle d'études long.
Les majors vivent dans un drôle de monde. Un monde où le business model impose une croissance du chiffre d'affaire et des bénéfices bien ciblés. Ils ne sont pas les seuls dans ce cas. Mais ils doivent être les seuls à ne pas tenir compte du fait que, dans le domaine artistique, ça va ça vient et que les albums qui se vendent par camions entiers, ça ne tombe pas tous les ans. Que les poules aux œufs d'or d'antan s'essoufflent et qu'à force d'avoir capitalisé sur le très court terme et les hits instantanés, ils ont un peu délaissé ceux qui auraient pu leur apporter du cash dans les années à venir.
Alors il faut trouver des parades, quitte à tomber dans les pratiques douteuses qu'eux-mêmes dénoncent à grands coups de communiqués bien inspirés sur ces « pirates » et autres détrousseurs de l'art. Et se prémunir.
Sony a commencé à se protéger avec un système hautement technologique qui empêchait bon nombre d'acheteurs de lire certains albums sur leur autoradio, PC ou chaîne hi-fi un peu vieille (en même temps, si on peut vendre du neuf à la place...). Un système très compliqué à concevoir qu'un simple coup de feutre sur la face du CD permettait de déjouer.
Puis, récemment, on s'aperçoit que Sony, non content d'avoir essuyé là un sacré revers, s'est permis de truffer ses galettes de programmes espions indétectables qui s'installent sur votre ordinateur et communiquent gentiment au grand œil de Moscou vos habitudes d'écoutes. Désarmant.
Et puis, habitué que nous sommes à faire confiance, on clique « Yes » sur la petite boite pour pouvoir écouter ce CD, que nous avons payé bien cher. On ne va tout de même pas lire cinq écrans de prose juridique absconse pour écouter une chanson ? On aurait dû. Ce C.L.U.F. (Contrat de Licence de l'Utilisateur Final) nous apprend qu'en fait, bien qu'ayant acheté en bonne et due forme cet objet, nous ne sommes propriétaires de rien, nous n'avons le droit d'écouter ces titres que sous certaines conditions. Bluffant. Et on a cliqué « Yes ». Reste à craindre l'explosion d'une jurisprudence à venir sur les conditions de complétion de l'acte d'achat. On va rire.
Et puis comme Pascal Nègre et ses amis sont des gens influents, quand même, ils font passer en douce un projet de loi à voter dans la nuit du 23 Décembre (oui oui, le vendredi avant Noël, le soir où on plume davantage la dinde qu'on ne regarde les informations) qui autorisera les grandes compagnies de disques, légalement, à jouer de ce DRM (Digital Right Management) pour vous surveiller depuis chez vous. Autrement dit, avoir un rapport complet sur ce que chacun fait avec ses CDs sur son ordinateur. Et si on pouvait payer pour ça aussi, ça serait pas mal.
De là à se dire que « choper ses skeuds sur la mule » c'est tout de même sacrément plus simple et beaucoup moins invasif sur sa vie privée, il n'y a qu'un pas. Même si on a un respect profond du travail de l'artiste. Même si on a un respect profond de l'objet CD, celui pour lequel on fait l'effort d'aller au magasin et de dépenser de l'argent. Même malgré tout ça.
Connaître les habitudes cachées du client, c'est le défi marketing de ce siècle. Etre capable de « concevoir » de toute pièce le tube parfait pour les jeunes actifs le matin entre 6 et 9h et celui qui endormira le CSP+ après 23H00. Et pour arriver à ça, tous les moyens sont bons. La CNIL doit être en train de brûler avec des idées pareilles.
Mais après tout, pour Monsieur Nègre on peut bien faire ça, se laisser scanner quand il veut. Un petit apéro, Mr Nègre ? Si ça vous chante, venez aussi fouiller dans nos disques durs pour trouver les photos de nos copines, des fois qu'elles aient le profil idéal pour une prochaine émission de télé-réalité. Pas de problème monsieur, viens chez moi, installe toi sur le canapé et lis mon courrier. Un Martini ? Des olives ?
Mais là n'est pas tout. Quitte à faire du gratin, autant y aller épais. Il parait que des génies du grand banditisme diffusent sur le net des chansons, au travers du nouveau visage des radios, les « webradios ». S'il y a « web » dans le nom, c'est forcément mauvais.
Vous avez remarqué que si on met le w de web à l'envers ca fait m. Et m c'est l'initial de mp3. Et le mp3 c'est mal. Donc le web c'est mal.
Sauf... sauf si ça peut servir à vendre des trucs. Eh oui ! On veut bien vendre des titres en mp3 parce que là, pour le coup, bénèf' max ! Pas d'intermédiaire, pas de stock, pas de logistique, pas de conseillers commerciaux sur la route, direct au consommateur et direct dans la popoche à Pascalou. Certains cherchent des nègres pour pondre leurs discours mais avec Pascal, c'est auto-promo 100%. Certains sont doués, en ce bas monde.
Arrivé à ce point du raisonnement, attention : même s'il l'achète avec des vrais sous, le consommateur, lui, n'a pas le droit de faire ce qu'il veut de ce titre. Il doit respecter scrupuleusement les consignes et garder ça pour lui. A la limite il peut le mettre sur un baladeur Sony. A la limite hein, parce que le mp3, c'est mal. Même vendu légalement.
Que les majors vendent les droits à des sociétés russes, c'est bien, elles gagnent encore. Que les consommateurs achètent par le net à ces sociétés russes qui proposent les mêmes titres à 5 centimes d'euro au lieu d'1€, c'est mal. Très mal.
Les webradios donc, ces espaces animés par des passionnés qui n'ont d'autre but que de sortir de la lobotomie NRJienne « le même titre toutes les 45 minutes », qui font découvrir des choses et jouent, sacrilège, sur la capacité des gens à juger de ce qui est bon pour eux ou pas. Ces gars là - de vils libertaires ! - il faut leur casser les genoux, ils représentent un péril imminent pour l'Humanité car ils OSENT proposer une forme d'alternative. Heureusement, la DRM est là pour ça. Ouf.
Le Net, c'est l'ennemi de la musique, on l'aura compris. Que les groupes s'en servent pour faire du teasing putassier, que les majors vendent par ce biais, là c'est bien par contre. Mais ces petits c**s qui téléchargent et qui gravent, allez, HOP : en taule.
Le net, c'est des espaces antagonistes, c'est bien ou mal. Au milieu il n'y a rien, le néant. Si, il y a tout de même quelque chose, là. Vous voyez, juste là.
Oui, c'est ça, on se fout de notre gueule et on nous prend ouvertement pour des c**s.
Nous, on est trop vieux, on ne s'y fera pas et dans dix ans on sera vraiment trop c**s et pas assez affûtés pour pouvoir écouter de la musique. Les jeunes... eh bien allez à l'école longtemps, vous en aurez besoin pour écouter le prochain Jenifer sans aller au gnouf.
Bon courage.
Opération « globalisation du neurone », Acte I. |
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gardnia
Inscrit le: 12 Nov 2005 Messages: 52 Localisation: Forêt Mancelle
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Posté le: 25 Nov 2005, 21:40 Sujet du message: |
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Faudrait que je prenne le temps de tout lire pour faire ne serait-ce qu'un commentaire... Mais là je suis vraiment trop fatiguée !  |
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Tonton Nestor
Inscrit le: 19 Sep 2005 Messages: 163 Localisation: Quand on me cherche, on me trouve...
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Posté le: 25 Nov 2005, 22:19 Sujet du message: |
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En fait le projet de loi autorise les éditeurs à utiliser toutes mesures adéquates permettant de limiter le nombre de copie. Et par conséquent, autorise l'utilsation du système des DRM Digital Right Managment ou Gestion des droits numériques. Cela veut dire que les éditeurs de tous bords pourront imposer les outils permettant d'avoir accés aux oeuvres que vous aurez achetés. Par exemple, pour un CD, on peut imaginer l'obligation d'installer un lecteur sur l'ordi, seul ce lecteur permettant de lire le CD en question, et rien d'autre.
En outre, le fait de faire "sauter" ces moyens de protection, sera assimilé au délit de contrefaçon. |
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Tonton Nestor
Inscrit le: 19 Sep 2005 Messages: 163 Localisation: Quand on me cherche, on me trouve...
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Mélusine

Inscrit le: 01 Mar 2005 Messages: 681 Localisation: dans le bus pour Cuernavaca
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Posté le: 25 Nov 2005, 22:59 Sujet du message: |
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BlancheNeige

Inscrit le: 10 Oct 2005 Messages: 675 Localisation: Région parisienne
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Posté le: 27 Nov 2005, 13:54 Sujet du message: C'est chocant! |
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Maintenat qu'on le sait que peut-on y faire
Je ne siège pas au Sénat ni nul part de fait alors que me reste t'il comme solution Je me résigne, j'achète plus d'album, je ne fais plus que télécharger (en payant bien sur )etc, etc, etc...
Merci pour l'info  |
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The X Phil
Inscrit le: 30 Juil 2005 Messages: 214
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Posté le: 27 Nov 2005, 15:22 Sujet du message: |
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Pour ceux que ça intéresse, on peut signer une pétition "anti DRM" ici :
http://antidrm.free.fr/index2.html
ca servira probablement à rien, mais bon... |
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Tonton Nestor
Inscrit le: 19 Sep 2005 Messages: 163 Localisation: Quand on me cherche, on me trouve...
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Posté le: 27 Nov 2005, 16:29 Sujet du message: |
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Il y a un très bon dossier d'information à cette adresse : http://www.eucd.info/153.shtml?PHPSESSID=eda920b7a7587a90e1d60bb6277bab2e
Le même site propose une lettre type à envoyer aux députés de vos circonscriptions respectives afin de les faire réagir. Je vous rappelle que nous sommes dans une démocratie participative, vos députés étant censés vous représentés. Ils sont pour ainsi dire votre "voix". Dès lors, le seul moyen d'agir est de les alertés, par un courrier massif, des lettres, des mails etc. |
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Tonton Nestor
Inscrit le: 19 Sep 2005 Messages: 163 Localisation: Quand on me cherche, on me trouve...
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Posté le: 27 Nov 2005, 16:35 Sujet du message: |
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Comment agir ?
L'attaque en règle d'une poignée d'industriels contre les libertés numériques n'est pas une fatalité, et le résultat n'est pas acquis d'avance.
Tout le monde peut agir, chacun à la mesure de son temps, de ses compétences ou de ses motivations. Informez vous, diffusez, contribuez. Voici quelques exemples de ce qu'il est possible de faire, concrètement.
PARTICIPER AUX ACTIONS EN COURS
* en diffusant par courrier, par fax ou par mail :
1. la lettre ouverte dans sa version complète de 5 pages ou dans une version plus courte, en fonction de vos préoccupations quotidiennes ou de l'interlocuteur à qui vous l'adresserez,
2. le dossier d'information synthétique ou le dossier complet ;
3. un message de protestation, un flyer ou une carte postale,
* en écrivant ou en débattant avec vos députés, élus ou autres personnalisés concernées pour leur demander 1°) de s'élever publiquement contre la déclaration d'urgence du gouvernement, 2°) de s'élever publiquement contre les restrictions abusives au droit d'auteur et aux droits des utilisateurs contenues dans le projet de loi DAVDSI, la Directive EUCD et les traités OMPI, 3°) de soutenir les amendements rédigés ou soutenus par EUCD.INFO. Vous pouvez vous inspirer du squelette de lettre préparé par EUCD.INFO, de cette lettre du député-maire François Brottes ou de cette lettre d'un utilisateur de linuxfr.
* en écrivant au responsable de l'unité Droit d'auteur et économie de la connaissance de la direction Marché intérieur et services pour lui demander de faire en sorte que la Commission cesse de menacer la France. Son adresse : Tilman.Lueder@cec.eu.int. Vous trouverez sans doute de l'inspiration dans les argumentaires Balaye devant ta porte et Stop Fear ;
* en téléphonant aux cabinets ministériels de l'Industrie (01 44 87 17 17), de la Recherche (01 55 55 90 90), de l'Éducation (01 55 55 10 10) et de la Culture (01 40 15 80 00) pour demander poliment à la personne qui décrochera de bien vouloir vous passer le responsable du projet de loi DADVSI, ou celle s'occupant des questions relatives au droit d'auteur dans le ministère, pour lui demander d'intervenir, en insistant si besoin en cas de barrage au standard (quitte à se faire raccrocher au nez). Vous trouverez des arguments utiles dans retrait-urgence, contenu-dadvsi et europe-du-pire ; en cas de difficulté manifeste à joindre un interlocuteur, vous pouvez présenter vos demandes par télécopie ou par mail, ou adresser la lettre ouverte.
* en signant une pétition en ligne : celle de l'interassociation des bibliothécaires par exemple, ou la pétition du BEUC.
* en contribuant à un événement thématique festif : concert, happening, flashmob, manifestation, tractage devant les FNAC, Virgin Megastore et autres magasins de CD, DVD, matériel électronique, informatique ou numérique. Prenez des photos, filmez, publiez les tracts et un compte-rendu sur internet. Jouez du son, si possible en licence de libre diffusion ou modification (LAL, CC, musique-libre.org etc). Vous pouvez vous inspirez des tracts et de la manifestation du 29 mai 2004 ou des actions menées par freeculture.org ;
* en affichant une bannière sur votre site ;
* en améliorant, actualisant ou complétant le dossier d'information, par exemple sous forme de wiki : n'hésitez pas à améliorer la présentation graphique du dossier et des différents documents (lettre d'information, flyers, etc)
* en créant, modifiant et diffusant des supports visuels (logos, bandeaux, stickers, flyers, cartes postales, tshirts, fonds et économiseurs d'écran), sonores et multimedia
* en vous rendant aux réunions ouvertes traitant de la copie privée, du droit d'auteur, ou de sujets connexes, tout particulièrement si des représentants de l'industrie du disque, du film, du logiciel propriétaire, ou du ministère de la Culture sont annoncés. Les interpeller publiquement sur les problèmes soulevés par EUCD.INFO. Faites de même avec les élus s'exprimant dans des réunions publiques. Si un enregistrement de la réunion n'est pas disponible en ligne, faites un compte-rendu rapportant les propos des uns et des autres, et le publiez-le sur internet, par exemple sur le http://forum.framasoft.org|forum Libertés Numériques de framasoft.org]
* en contactant des journalistes pour leur donner un éclairage complémentaire et leur transmettre ce dossier d'information
SOUTENIR LES ACTEURS ENGAGÉS
* en encourageant les personnalités publiques (élus, associatifs, universitaires, syndicats, auteurs, artistes, ...) qui prennent publiquement position contre le contrôle technique d'usage privé et la mise en place de sanctions pénales en cas de neutralisation d'un dispositif visant cet objectif. Exprimez votre désaccord aux personnalités prenant une position contraire ;
* en mettant sur son site un bandeau et un lien vers le site EUCD.INFO ;
* en faisant un don à l'initiative EUCD.INFO.
SURVEILLER LE DÉPLOIEMENT DES DISPOSITIFS ANTI-COPIE
* en listant sur un site public (par exemple en wiki) les produits et services réellement de confiance, et en recensant également sur un site public les produits et services bridés pour ne lire que des oeuvres protégées par un dispositif technique. N'hésitez pas à compléter ces listes et à les diffuser largement à vos proches avant les achats de fin d'année ...
* en n'achetant pas de produits et de services intégrant des mesures techniques de contrôle abusif ;
* en achetant et en offrant uniquement des produits et services de confiance ; d'une manière générale, n'hésitez pas à 'consommer' des produits et services libres et gratuits (p.ex pour la musique : http://musique-libre.org )
* en demandant systématiquement aux vendeurs si les produits que vous comptez acheter sont équipés de mesures techniques ; signalez clairement au vendeur les raisons du refus d'achat ;
* en écrivant aux auteurs, artistes et producteurs concernés pour expliquer clairement le boycott éthique et civique et transmettez une copie aux associations de consommateurs et à EUCD.info ;
* en exigeant le remboursement des produits et services en cas de dysfonctionnement dû à une mesure technique qui n'aurait pas été clairement annoncée. N'hésitez pas à faire un esclandre, à raconter votre histoire sur internet ou sur le forum libertés numériques de framasoft ; centralisez les plaintes par zone géographique ;
Parlez du problème autour de vous, à votre famille, à vos amis, vos collègues, vos voisins, vos camarades de chat ou de jeu pour qu'ils se mobilisent et résistent également. Ce travail pédagogique est long et parfois fastidieux ou démoralisant, mais il est nécessaire et efficace. La liberté de tous dépend de l'engagement de chacun
source : http://eucd.info/agir |
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Fred
Inscrit le: 11 Déc 2005 Messages: 17 Localisation: Lyon
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Posté le: 20 Déc 2005, 11:18 Sujet du message: eucd.info |
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« Graver ses propres compilations à partir d'un CD, extraire son morceau favori pour l'écouter sur son ordinateur, le transférer vers un baladeur MP3, prêter un CD à un ami, lire un DVD avec un logiciel libre ou bien le dupliquer pour en disposer à la fois chez soi et dans sa maison de campagne : autant de pratiques très répandues, et parfaitement légales, que le gouvernement propose de proscrire de fait. Le projet de loi sur le Droit d'Auteur et les Droits Voisins dans la Société de l'Information (DADVSI) (n°1206) que le gouvernement va tenter de passer en force dans les prochaines semaines via une procédure d'urgence, légitime en effet les dispositifs techniques de contrôle d'usage installés par les éditeurs et les producteurs sur les CD et les DVD. Et surtout, il prévoit des sanctions pénales pour qui s'aviserait de les faire sauter. »
Ce texte, extrait du site eucd.info, montre à quel point les politiques n’ont rien compris aux nouvelles technologies. Celui qui veut pirater pourra toujours le faire, quelles que soient les protections. L’histoire le montre bien. Cette loi s’appliquera en France, mais pas à l’étranger. Quoi de plus facile que te télécharger ailleurs le petit programme « qui va bien » pour regarder ce que l’on a envie ? Non, ce sont les personnes honnêtes, et les éditeurs de logiciels libres qui risquent d’en pâtir. Convertir un mp3 protégé pour le mettre dans ton baladeur fera de toi un délinquant, une racaille à nettoyer au Kärcher ! La censure n’est pas loin, et l’espace de liberté qu’est internet risque de se réduire comme peau de chagrin, surtout si les FAI s’y mettent.
Comme vous l’a si bien expliqué Tonon Nestor , je vous invite donc à aller signer la pétition sur http://eucd.info , si ce n’est pas déjà fait.
Il y a déjà plus de 116000 signataires depuis le 2 décembre 2005, et ce chiffre augmente sans cesse.
L'examen du texte par l'Assemblée nationale doit commencer aujourd'hui !
Cela ne servira peut-être à rien, mais on aura au moins fait entendre notre voix.
Voir également l’article sur zdnet : http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39296520,00.htm |
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