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narcisse_81
Inscrit le: 10 Déc 2005 Messages: 4
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Posté le: 10 Déc 2005, 17:21 Sujet du message: Vos paroles préférés |
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Bonjour à tous...
Il y a tellement de paroles de thiéfaine qui sont extra que je vous demande de placer un extrait de celles que vous charme le plus.
Il y en a tellement que j'apprécie mais j'en place une moins susceptique d'être connue:
- Errer Humanum est
"dans ce vieux catalogue des doutes aux pages moisies par le hazard"
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jmad
Inscrit le: 24 Oct 2005 Messages: 135
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Posté le: 10 Déc 2005, 17:33 Sujet du message: |
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je choisirais l'extrait qui résume le mieux ma vie.
" la solitude n'est plus une maladie honteuse" |
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narcisse_81
Inscrit le: 10 Déc 2005 Messages: 4
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Posté le: 10 Déc 2005, 18:00 Sujet du message: |
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et pour ma part, je rajouterais :
"la princesse au camé fait blinder sa pâleur pour franchir les spirales du miroir intérieur"
"les fastes de la solitude" de Défloration 13... certainement une des plus belles au niveau poésie. |
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Railway
Inscrit le: 09 Mar 2005 Messages: 10
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Posté le: 11 Déc 2005, 00:44 Sujet du message: |
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Il y a pas mal de paroles qui me touchent chez Thiefaine et celle qui me touche le plus c'est parce qu'elles veulent dire quelque choses pour moi.
SENTIMENTS NUMERIQUES REVISITES / La tentation du bonheur - 1996
Quand les ombres du soir chevauchent sur la lande
Avec dans leurs passeports Sherwood ou Brocéliande
Quand les elfes titubent sous l'alcool de sorgho
Dans les cercles succubes de la Lune en faisceaux
Quand les vents de minuit décoiffent les serments
Des amants sous les aulnes d'un hôtel flamand
Quand tes visions nocturnes t'empêchent de rêver
Et couvrent ton sommeil d'un voile inachevé
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand les chauves-souris flirtent avec les rossignols
Dans les ruines d'un royaume où mon crâne est mongol
Quand les syndicats brûlent nos rushes et nos démons
Pour en finir avec le jugement des salauds
Quand humpty dumpty jongle avec nos mots sans noms
Dans le bourdonnement des câbles à haute tension
Quand tu m'offres épuisée sous l'oeil d'une opaline
Les charmes vénéneux de tes fragrances intimes
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand les théâtres antiques recèlent nos orgies
Catal Hoyük airport, Manco Capac City
Quand nos murs se recouvrent de hiéroglyphes indiens
Avec nos voix blafardes en feed back au matin
Quand tes mangoustes viennent avaler mes couleuvres
Dans ces nuits tropicales où rugit le grand oeuvre
Quand l'ange anthropophage nous guide sur la colline
Pour un nouveau festin de nos chairs androgynes
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand les clochards opposent la classe et l'infini
A la vulgarité glauque de la bourgeoisie
Quand les valets de cour, plaideurs pusillanimes
Encombrent de leurs voix nos silences et nos rimes
Quand aux détours d'un bar tu flingues aux lavabos
Quelque juge emportant ma tête sur un plateau
Quand tu branches les hélices de ma mémoire astrale
Sur les capteurs-influx de ta flamme initiale
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand les traces de Rorschach sur la tôle ondulée
Servent aux maîtres à tester l'autochtone humilié
Quand sur la Moleskine des limousines en liesse
Ils en rient en fumant la mucho cojones
Quand les cris de l'amour croisent les crocs de la haine
Dans l'encyclopédie des clameurs souterraines
Quand je rentre amoché, fatigué, dézingué
En rêvant de mourir sur ton ventre mouillé
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand dans la lumière sale d'un miroir tamisé
Tu croises l'oeil éphémère d'une salamandre ailée
Quand dans les brumes étales de nos corps transparents
Tu réveilles mes volcans lumineux du néant
Quand mes pensées confuses s'éclairent au magnésium
Sur les écrans-secrets de ton pandémonium
Quand mes bougainvillés se mêlent aux herbes folles
Dans ta chaleur biguine au crépuscule créole
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand les ombres du soir poursuivent sur la lande
Le flash des feux arrières d'une soucoupe volante
Quand le soleil se brûle aux contours de tes reins
Parmi les masques obscurs d'un carnaval romain
Quand l'ordre des humains nous sert dans son cocktail
5 milliards de versions différentes du réel
Quand tu pleures essoufflée au creux de ma poitrine
Avec les doux murmures des fréquences féminines
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
A Kayleigh
DROIDE SONG / Eros Uber Alles - 1988
Droïde équalisé sans désir ni chaleur
Avec mes sentiments sur microprocesseurs
Parfois dans le silence obscur de mon hangar
Je déchausse mes circuits et débranche mon sonar
Bouillie d'étoiles fondues sur mes lèvres-plasma
De gargouille irradiée revenant du magma
Quand j'ai besoin d'amour ou de fraternité
J'vais voir Caïn cherchant Abel pour le plomber
Dans l'odeur des cités aux voiles d'hydrocarbure
Les rires sont des ratures qui s'attirent et saturent
Et j'y traîne en réglant ma radio-chimpanzé
Sur fréquence et mépris point zéro nullité
Cosmonaute du trottoir, éboueur en transfert
Je peins mes hiéroglyphes sur les murs des waters
Avant de m'enfoncer plus loin dans les égouts
Pour voir si l'océan se trouve toujours au bout
Droïde, droïde
Machine humanoïde
Aux chromosomes hybrides
Droïde, droïde
Carlingue anthropoïde
Coeur en celluloïd
Droïde, droïde
Regard Polaroïd
Schizoïde et bifide
Droïde, droïde
Rêvant d'astéroïdes
Acides et translucides
Libres
Attirées par le vide
Le jour où les terriens prendront figure humaine
J'enlèverai ma cagoule pour entrer dans l'arène
Et je viendrai troubler de mon cri distordu
Les chants d'espoir qui bavent aux lèvres des statues
En souvenir du concert de Sete et aussi parce que le jour ou au théâtre on me demanda de mettre un texte en scène, j'ai choisi celui ci.
ALIGATOR 427 / Autorisation de délirer - 1979
mais c'est en pensant à la version du concert de 1983 que je la mets
Alligators 427
Aux ailes de cachemire safran
Je grille ma dernière cigarette
Je vous attends
Sur cette autoroute hystérique
Qui nous conduit chez les mutants
J'ai troqué mon coeur contre une trique
Je vous attends
Je sais que vous avez la beauté destructive
Et le sourire vainqueur jusqu'au dernier soupir
Je sais que vous mâchoires distillent l'agonie
Moi je vous dis bravo et vive la mort !
Alligators 427
A la queue de zinc et de sang
Je m'tape une petite reniflette
Je vous attends
Dans cet étrange carnaval
On a vendu l'homo sapiens
Pour racheter du Neandertal
Je vous attends
Et les manufactures ont beau se recycler
Y aura jamais assez de morphine pour tout le monde
Surtout qu'à ce qu'on dit vous aimez faire durer
Moi je vous dis bravo et vive la mort !
Alligators 427
Aux longs regards phosphorescents
Je mouche mon nez remonte mes chaussettes
Je vous attends
Et je bloque mes lendemains
Je sais que les mouches s'apprêtent
Autour des tables du festin
Je vous attends
Et j'attends que se dressent vos prochains charniers
J'ai raté l'autre guerre pour la photographie
J'espère que vos macchabées seront bien faisandés
Moi je vous dis bravo et vive la mort !
Alligators 427
Aux crocs venimeux et gluants
Je donne un coup de brosse à mon squelette
Je vous attends
L'idiot du village fait la queue
Et tend sa carte d'adhérent
Pour prendre place dans le grand feu
Je vous attends
J'entends siffler le vent au-dessus des calvaires
Et je vois les vampires sortir de leurs cercueils
Pour venir saluer les anges nucléaires
Moi je vous dis bravo et vive la mort !
Alligators 427
Aux griffes d'or et de diamant
Je sais que la ciguë est prête
Je vous attends
Je sais que dans votre alchimie
L'atome ça vaut des travellers-chèques
Et ça suffit comme alibi
Je vous attends
A l'ombre de vos centrales je crache mon cancer
Je cherche un nouveau nom pour ma métamorphose
Je sais que mes enfants s'appelleront vers de terre
Moi je vous dis bravo et vive la mort !
Alligators 427
Au cerveau de jaspe et d'argent
Il est temps de sonner la fête
Je vous attends
Vous avez le goût du grand art
Et sur mon compteur électrique
J'ai le portrait du prince-ringard
Je vous attends
Je sais que désormais vivre est un calembour
La mort est devenue un état permanent
Le monde est aux fantômes, aux hyènes et aux vautours
Moi je vous dis bravo et vive la mort !
Pour etre allé à Bure
LES FASTES DE LA SOLITUDES / Défloration 13 - 2001
les fleurs de rêve obscur sécrètent de noirs parfums
dans la féerie marbrée des crépuscules forains
théâtre d'harmonie panorama lunaire
aux délicieuses lenteurs de cortège funéraire
où les âmes nuageuses nimbées de sortilèges
s'évaporent dans l'ivresse glacée d'un ciel de neige
banquises phosphorescentes & bleue mélancolie
qui projette ses violons sur d'étranges rhapsodies
aux étranges accords sous d'étranges latitudes
qui te révèlent les fastes de la solitude
les femmes-oiseaux perdues dans leurs sombres dimanches
ont sorti leurs précieux colliers de souris blanches
& dansent la sarabande frivole des courtisanes
à la mémoire d'amants noyés dans leurs arcanes
odeurs de mandarine & rafales de cannelle
mélodies cristallines & vapeurs d'arc-en-ciel
là-bas sous un tilleul à l'ombre d'une fontaine
notre dame de la nuit distribue l'oxygène
& le septième cercle de la béatitude
te révèle les fastes de la solitude
la princesse aux camées fait blinder sa pâleur
pour franchir les spirales du miroir intérieur
pétales rapaces d'une hydre aux yeux de tarentule
dans le tumultueux chaos des particules
mandalas schizoïdes & soupirs féminins
sur les claviers bulbeux des orages clandestins
sépultures de valium pour voyageurs-vampires
errant dans les sargasses d'un océan martyr
& le doute qui ravage même tes incertitudes
te révèle les fastes de la solitude
joseph d'arimathie & uther pendragon
chevauchent de vieilles juments au bord de l'extinction
& cherchent l'asile de nuit au milieu des pylônes
rouges-iguane & oranges brûlées des soirs d'automne
leurs druides au bec-benzène en livrées de valets
te préparent un cocktail dans leurs tubes à essai
plus rapide qu' une aston dans les mains de shelby
tu reprends l'avantage au treizième martini
& l'ineffable attrait pour les bars d'altitude
te révèle les fastes de la solitude
le chevalier la mort & le diable s'enfuient
des pinceaux de dürer pour absorber la nuit
tandis que mélusine aux longs cheveux défaits
t'organise une party dans la brume des marais
& dessine sur ton membre une cartographie
des ténèbres où t'attendent quelques maillons maudits
puis traverse le désert jusqu'à la thébaïde
où la fée méridienne de tes éphémérides
extirpant ton sourire poisseux de l'habitude
te révèle les fastes de la solitude
Une chanson m'ayant réelement fait planer... et la première que j'ai su retrouver au piano
CHAMBRE 2023 / Alambic sortie sud - 1984
J'étais Caïn junior le fils de Belzébuth
Chevauchant dans la nuit mes dragons écarlates
Et m'arrêtant souvent chez les succubes en rut
J'y buvais le venin dans le creux de leur chatte
Et les ptérodactyles me jouaient du trombone
Au quatorzième sous-sol quarante-deuxième couloir
Où les anges déchus sous un ciel de carbone
Aux heures crépusculaires sodomisent les miroirs
Allez roule roule lady
Roule en moi
Et les filles des banshees m'entraînaient dans la brume
Et me faisaient ramper devant la lune noire
Enivré de pollen et de parfums-bitume
J'ai vu ta dépanneuse garée sur mon trottoir
Et depuis je suis là moi le cradingue amant
Soufflant dans mon pipeau la chanson d'Eurydice
Mais méfie-toi miquette je joue contre le vent
Pour mieux te polluer avec mes immondices
Allez roule roule lady dévaste-moi
Allez roule roule lady nullifie-moi
Allez roule roule lady engloutis-moi
Les néons du drugstore flirtent avec les abîmes
De cette chambre enfumée où brûle ma Norma Jean
Cholest'n' rock'n'roll pour deux cinglés sublimes
Dans le chaud maelström de l'érotico-stream
Me ravive des souvenirs |
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LunarCaustic

Inscrit le: 08 Aoû 2005 Messages: 2260 Localisation: Sous la Lune Caustique et Sanguine
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Posté le: 11 Déc 2005, 04:50 Sujet du message: |
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Voilà pour les six premiers albums...
"Mais j'demanderai ta main pour la couper"
"Moi j'ai le coeur qui tape à l'envers
Et le cerveau qui a des ratés"
"Je n'ai jamais aimé que moi
Et je reste sans lendemain "
"Le supermarché de la mort"
"Il faut rien laisser au hasard "
"Il te faudra sans doute changer de tête
Et puis brancher ton cerveau sur ton coeur"
"On devrait s'amuser
A détraquer l'ennui
A tout mettre en danger
Devant notre folie"
"Ca peut durer jusqu'à toujours
A moins que l'on ait le courage
De se dire merde un beau jour
Et de mettre fin au naufrage "
"Plus question d'chercher du travail
On pédalait dans les nuages
Au milieu des petits lapins"
"L'alcool s'est figé sur ton verre
Ta cigarette tombe sur ton coeur"
"Et moi je suis timide comme un enfant mort-né"
"Mais le passé n'a pas d'amis
Quand il vient lécher les statues"
"Et Jésus descend de sa croix
En faisant claquer sa portière"
"Je n'aurais pas dû aller à l'école aujourd'hui
Ils m'ont encore battu"
"Bientôt je n'serai plus qu'une vieille tâche d'hémoglobine "
"Ou bien encore un champ de mines
Où tu viendrais te faire sauter"
"Orgie de silence et de propreté
Où celui qui aurait encore quelque chose à dire
Préfère se taire plutôt que d'avoir à utiliser
Leurs formulaires d'autorisation de délirer
Demain, nous reviendrons avec des revolvers
Au bout de nos yeux morts"
"L'idiot du village fait la queue
Et tend sa carte d'adhérent
Pour prendre place dans le grand feu"
"Fais-moi la mort "
"L'amour ça meurt à la mi-août
Sans mots sans remords ni remous"
"Cheval deux trois"
"Il n'y a plus rien à espérer"
"Puisque je porterai mon éternel chapeau à cran d'arrêt"
"Dis-moi qui tu suis, je te dirai qui je hais !"
"Je t'autorise à me jeter"
"Si tu veux jouer les maquisards
Va jouer plus loin j'ai ma blenno
Tu trouveras toujours d'autres fêtards
C'est si facile d'être un héros"
"Tu craches le sang dans ta baignoire
Et tu t'essuies dans un linceul"
"Et tu remontes à contrecoeur
L'escalier de service
Tu voudrais qu'y ait des ascenseurs
Au fond des précipices"
"Pour un coup de dents j't'arrache les yeux"
"Et puis ciao, dodo"
"Wo ist das Blut ?
Ich habe Durst... "
"Dois-je me faire installer le téléphone sur ta tombe ?"
"Et nous avions des gueules à briser les miroirs
A ne montrer nos yeux que dans le contre-jour
Mais entre deux délires, entre deux idées noires
Nous étions les plus beaux, nous vivions à rebours
Nous vivions à rebours"
"Combien de mutants ayant rêvé ton numéro
Se sont perdus croyant l'avoir trouvé ?"
"Mais dans les souterrains les rêveurs sont perdants"
"Reviens jouir mon amour dans ma bouche agonie"
"Mais je remonte mon col j'appuie sur le starter
Et je vais voir ailleurs, encore plus loin ailleurs"
"Je r'viendrai fixer ta chaleur
Dans la chambre au ventilateur
Où tes ombres sucent les paumés
Entre deux caisses de STP"
"Ils ont cru s'enivrer des chants de Maldoror
Et maintenant ils s'écroulent dans leur ombre animale"
"Nous balayons l'éternité"
"J'en veux à la première qui m'a laissé tomber
Et je traîne dans cette galerie où ma mère me chanta
No love today bébé my milk is gone away"
"Sans toi mon cas est périmé"
"A quelle heure passe le prochain bar"
"Quand je n'sais plus de quel côté
Se trouvent mes yeux dans les miroirs"
"Ne vous retournez pas la facture est salée"
"J'arrache ta fermeture de jean
Et m'engouffre dans ton néant"
"Couchée mon âme, au pied, au pied tranquille"
"Allez roule roule lady dévaste-moi
Allez roule roule lady nullifie-moi
Allez roule roule lady engloutis-moi"
Le reste plus tard, même si cela n'intéresse personne...
Bye  |
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jmad
Inscrit le: 24 Oct 2005 Messages: 135
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Posté le: 11 Déc 2005, 06:21 Sujet du message: |
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si si ça m'interesse beaucoup, j'aime bien tes choix |
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Camelia

Inscrit le: 08 Nov 2005 Messages: 1087 Localisation: de l'autre côté du passage obscur...
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Posté le: 11 Déc 2005, 09:38 Sujet du message: |
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Les textes que je préfère sont dans Défloration 13 :
"odeurs de mandarine & rafales de cannelle"
et mon préféré :
chien foudroyé
par un éclair
dans la poussière
ça sent le cramé
mauvaise mémoire
chauffée à blanc
dans l'oeil sanglant
d'un ciel trop noir
au soleil couchant
je suis l'homme qui attend
tout seul au croisement
je suis l'homme qui attend
mambas ... chaleur
pensées foireuses
guitare poisseuse
moiteur ... moteur!
ombre au compte-gouttes
sous l'arbre mort
je mords mon mors
je fixe la route
au soleil couchant
je suis l'homme qui attend
tout seul au croisement
je suis l'homme qui attend
mauvais whisky
coeur frelaté
cerveau plombé
mesures en mi
près de jackson-city
(mississipi)
entre biloxi
& memphis (tennessee)
au soleil couchant
je suis l'homme qui attend
tout seul au croisement
je suis l'homme qui attend
je suis l'homme qui attend
l'homme qui attend
at the crossroad
l'm waiting for
I'm waiting for a man
I'm waiting for the man
I'm waiting for the hoochie coochie man
yeh hoochie coochie man
"I got a black cat bone / I got a mojo too"
hoochie coochie man
at the crossroad
je suis l'homme qui attend
honky-tonk man
j'rallume un joint
j'entends au loin
le blues du bagne
je m'invente des filles
dans des clandés
à santa-fe
ou à mobile
je rêve d'une cabane
à chicago
2120
south-michigan
je vide mon coeur
mégot de stick
valet de pique
& dame de coeur
au soleil couchant
je suis l'homme qui attend
tout seul au croisement
je suis l'homme qui attend
Harmonica
entre les dents
j'entends le vent
sur mon contrat
le blues résonne
une ford aboie
& je vois devant moi
le diable en personne...
robert johnson
willie dixon
john lee hooker
muddy waters
elmore james
howlin' wolf
screamin'jay hawkins
sonny boy williamson
bessie smith
jimmy reed
memphis slim |
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cocoy
Inscrit le: 28 Aoû 2005 Messages: 24
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BlancheNeige

Inscrit le: 10 Oct 2005 Messages: 675 Localisation: Région parisienne
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Posté le: 11 Déc 2005, 11:07 Sujet du message: P'tit florilège vite fait... |
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Juste des phrases qui me font chocs:
- Soleil, n'est-ce pas merveilleux de se sentir piégé
- Je suis le fils d'une société fondamentalement épuisée...
- Le chagrin joue avec nos lois/Et les lois jouent avec nos plaies
- Et le vent tourne et le temps passe/Enfin tranquille et sans rancune
- Il faut penser à ton retour/Dans l'univers des survivants.
- Encore un p'tit café, pour te tenir le coup.
- Bruits de bulles/Le temps se coagule
- Dans la clareté morne et glacée/D'un ténébreux soleil d'hiver
-...
Y en a tant qu'il me faudrais beaucoup de temps pour y réfléchir, me les remémorer et les écrire ici  |
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Camelia

Inscrit le: 08 Nov 2005 Messages: 1087 Localisation: de l'autre côté du passage obscur...
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Posté le: 11 Déc 2005, 14:08 Sujet du message: |
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Toujours dans Déflo :
& maintenant je m'imagine
sous vos dentelles vos crinolines
le coeur coincé dans la portière
de votre chenard & walcker
au fond de vos yeux bleus d'agate
je vois vos scissures et vos strates
et ce désir qui vous habite
lorsque ma bouche touche aux limites
de votre split
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Camelia

Inscrit le: 08 Nov 2005 Messages: 1087 Localisation: de l'autre côté du passage obscur...
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Posté le: 11 Déc 2005, 14:13 Sujet du message: |
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ou encore :
camélia et désir obscène
de luminosité blessée
visages fermés couleur de haine
amours défuntes et desséchées
Je m'arrêterais pas avec Déflo.......
cet album est une mine d'or. |
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sandman
Inscrit le: 21 Mar 2005 Messages: 167
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Posté le: 11 Déc 2005, 14:56 Sujet du message: |
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"...Quand je rentre amoché,fatigué,dézingué en rêvant de mourir sur ton ventre mouillé..." |
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bardamu
Inscrit le: 21 Oct 2005 Messages: 159
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Posté le: 11 Déc 2005, 15:03 Sujet du message: |
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o non du pèr o non du vis
o non dé radé dé mégo. |
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j-yves
Inscrit le: 30 Aoû 2005 Messages: 161
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Posté le: 11 Déc 2005, 15:49 Sujet du message: |
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Moi je ne propose pas de texte car vous avez bien resumé mes préférés, mais je voulais demander a railway si c'etait lui qui avait un blog sur thiéfaine et si oui, peut tu nous donner l'adresse,ça serait cool . |
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zenarobase
Inscrit le: 18 Oct 2005 Messages: 88 Localisation: Herault
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Posté le: 12 Déc 2005, 14:40 Sujet du message: |
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Bonjour,
Je ne sais pas comment vous faites pour savoir "quelles phrases" vous preferez.
J'adore toutes celles que je viens de lire... A chaque fois, je me disais : "ha oui, celle là, c'est vraiment la meilleures".
Alors... allez y, rajoutez en... je suis sure que ca va etre "la meilleure"
Non, franchement, il y en a bien trop pour choisir. C'est plus facile de dire "celle que je n'aprecie pas" : il y en a si peu ! Fastoche !
Cet homme a un talent fou ! S'en rend t-il compte au moins ?
Bisous à tous
Sylvie |
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